Au début du 20e siècle, on ne comprenait pas encore très bien quel rôle elles pouvaient jouer dans l’organisation du corps humain. À force de recherches, on a découvert qu’elles agissaient directement sur les processus chimiques de l’organisme, qu’elles étaient responsables du contrôle de plusieurs fonctions internes telles que la libération de l’énergie puisée dans les aliments, la régularisation des cycles hormonaux, la solidité des os, la régénérescence des tissus et du derme, etc.
Aujourd’hui, l’on sait qu’il existe plusieurs types de vitamines. On les classe en deux catégories distinctes : les vitamines solubles dans l’eau (hydrosolubles) et les vitamines solubles dans les graisses (liposolubles).
Les vitamines hydrosolubles ne restent pas longtemps dans l’organisme et sont éliminées fréquemment dans l’urine. Il faut donc s’assurer de maintenir la dose minimale dans le système.
Au contraire, les vitamines liposolubles peuvent être remisées dans le foie ou dans les graisses pour un usage ultérieur, ce qui demande une consommation moins fréquente. Notons que les liposolubles sont les vitamines A, D, E, K et que les hydrosolubles sont la vitamine C et tous les complexes B, depuis le 1 jusqu’au 12.
Les chercheurs ont prouvé que les carences en vitamines, sels minéraux et autres nutriments essentiels pouvaient causer des carences graves à l’organisme, carences qui à leur tour conduisent au développement de maladies importantes.
La prise de compléments est donc une façon incontournable de préserver sa santé et de prévenir la maladie. Mais l’on ne doit pas s’y adonner sans l’avis d’un expert.
Le corps humain n’étant pas carencé de façon similaire chez différents sujets, il convient d’identifier correctement les lacunes vitaminiques d’un individu spécifique et de statuer en fonction de son organisme propre.
Puisque chaque vitamine agit dans un champ précis de l’organisme, il faut éviter les surdoses aussi bien que les manques. Nous savons aujourd’hui que les vitamines A, C, E ainsi que les éléments comme le sélénium et le zinc ont un rôle d’antioxydant. Mais nous savons également que les vitamines et les minéraux ont une action interactive et qu’un mauvais dosage de l’un ou de l’autre provoquera un déséquilibre dans l’organisme.
C’est pourquoi il est préférable d’ajuster la consommation de suppléments vitaminiques en regard de ce qui compose d’abord l’alimentation quotidienne. Plusieurs vitamines se retrouvent en quantité plus ou moins considérable dans les aliments.
Un individu ingurgitant beaucoup d’aliments riches vitamine D peut être intoxiqué et souffrir de maux de tête, de nausée, de vomissement et même de dépression s’il excède en prenant des compléments.
Mais, selon les habitudes alimentaires de chacun, l’individu comblera les lacunes avec les suppléments vendus en pharmacie. On les retrouve sous plusieurs formes.
Les poudres, par exemple, peuvent être populaires auprès des enfants et des personnes âgées. Solubles dans l’eau ou dans un breuvage, elles sont plus faciles à déglutir.
Il en est de même pour les vitamines sous forme liquide que l’on peut, habituellement, dissimuler dans la nourriture, ce qui rend leur ingestion pratiquement inaperçue.
En comprimés, les vitamines ont l’avantage de pouvoir être conservées longtemps.
Enfin, on les trouve encore en formule gélules, particulièrement pour les vitamines solubles dans la graisse. Elles sont également faciles d’absorption sous cette forme.
Que l’on opte pour une formule ou une autre, l’avis d’un nutritionniste est essentiel dans les cas de compléments vitaminiques. Les vitamines aident à maintenir un équilibre sain dans la biochimie de l’organisme. Les prendre sans un schéma directif approprié pourrait faire plus de mal que de bien.
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