Il est d’abord et avant tout une philosophie, un enseignement qui mène l’individu à une hygiène de vie saine et paisible. C’est pourquoi il fut exercé par les yogis indiens ainsi que par les moines tibétains plus de 500 ans av. J.-C., avant d’être transmis de générations en générations aux gens du peuple par le biais de ces sages. Mais l’on estime ses origines à plus de 5000 ans.
Les écrits les plus importants retrouvés faisant état des préceptes yogiques sont la Bhagavad-Gîtâ, ce qui signifie la Chanson divine. On y recensait les différents types de yogas et leur philosophie individuelle. Déjà à l’époque, le yoga se pratiquait en fonction des besoins différents des castes.
S’abandonner à la réflexion yogique, à la méditation yogique devait procurer à l’adepte les moyens d’atteindre la réalisation de soi absolue pour ainsi échapper au cycle des réincarnations. Il s’agissait d’un ticket pour le repos éternel en quelque sorte.
Aujourd’hui, les écoles de yoga foisonnent à travers le monde. Chacune présente des particularités adaptées à sa propre lecture de l’enseignement des premiers yogis. On s’entend toutefois pour admettre quatre courants fondamentaux du yoga : Raja Yoga (méditation psycho-physique), Bhaktu Yoga (dévotion et adoration), Karma Yoga (action désintéressée) et Jnana Yoga (connaissance transcendante).
Pour exercer le Raja Yoga, il s’agit simplement de se livrer à une méditation immobile. C’est par le biais de cette fixité que l’on prend conscience de soi.
Le Bhaktu Yoga est une forme d’adoration, de dévotion, de vénération que l’on offre à une divinité. De nos jours, on pourra l’incarner en fonction de nos propres croyances, lesquelles ne seront pas forcément divines.
Quant au Karma Yoga, il s’exprime davantage dans la perspective du sacrifice ou de la charité désintéressée, du don de soi.
Enfin, le Jnana Yoga est la forme la plus exaltée des philosophies yogiques, intimant à l’adepte de statuer entre réel et irréel, entre mortel et éternel.
Pour pratiquer le yoga, inutile d’être au sommet de sa forme physique ou de disposer d’aptitudes précises en matière de souplesse et de mouvement. N’importe qui peut s’accorder un moment de relaxation grâce à la pratique du yoga.
Il suffit de vêtements confortables et d’un endroit isolé pour permettre à l’esprit de se concentrer sur l’intérieur. Les gens de tous âges, adultes, vieillards ou enfants peuvent s’y adonner pour le mieux-être et le rééquilibre de leur état émotif, physique et mental.
Mais quel est le véritable but de cette pratique aujourd’hui ? Qu’apporte-t-elle véritablement et concrètement dans nos sociétés modernes ? La réponse la plus pertinente à cette question serait : l’harmonie. Entre le corps et l’esprit.
Le yoga permet à l’individu de se connecter sur son moi interne et aussi de prendre conscience de chaque élément qui compose son corps. Grâce à l’alliance étroite entre techniques de respiration et exploration du mouvement par la posture, le yoga crée un état de transe qui conduit à la visualisation positive du moi par rapport à lui-même et du moi dans son rapport à l’espace extérieur.
Bien que l’objectif spirituel recherché il y a des milliers d’années ne soit plus exactement le même, les notions de repos éternel et de paradis variant considérablement d’une culture à une autre, le besoin de toucher à une certaine perfection de l’esprit à travers le corps laisse à la pratique du yoga toute son aura de spiritualité.
On ne peut s’empêcher d’associer le yoga à une discipline religieuse.
Il y a donc chez l’individu qui s’y adonne un désir d’élévation de l’âme aussi bien que d’assouplissement du corps. En d’autres termes, on cherche par la pratique yogique à rendre plus légers le corps et l’esprit pour leur permettre d’échapper aux contraintes du stress et de la trivialité quotidienne. Mais le but ultime du yoga moderne, c’est surtout de créer un climat de détente dont nous avons tellement besoin !
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