Certaines cultures, notamment en Chine et en Inde, perpétuent depuis des siècles une longue tradition d'herboristerie. Dans l'empire Gréco-romain, on connaissait si bien le secret des plantes que l'on guérissait aussi bien que l'on empoisonnait grâce à leurs vertus...
Et dans l'Europe du moyen-âge et de la renaissance, on peut aussi remercier les sorcières d'avoir entretenu le culte des plantes et d'avoir guéri des générations entières avec leur science des herbes.
Depuis une vingtaine d'années, on assiste à un regain d'intérêt pour la phytothérapie, et l'herboristerie est davantage appréciée pour ses propriétés thérapeutiques. Cette forme de médecine connaît une étonnante progression due sans doute aussi à son aspect préventif et holistique.
Elle cherche moins, en effet, à diagnostiquer des symptômes qu'à considérer l'homme comme un tout. Au lieu de tenter l'éradication du microbe responsable de la maladie, elle cherche à traiter la faiblesse à l'origine de l'affection en la restituant dans le contexte plus général de la vie du sujet.
La plupart des herbes utilisées dans la cuisine Préparation des herbes contiennent une quantité appréciable de vitamines, de sels minéraux et d’oligo-éléments ; on pourrait presque les employer comme des suppléments nutritionnels.
Le basilic, les baies et feuilles de coriandre, la marjolaine, la menthe, l’origan, le persil, le romarin, la sauge, l’oseille, le thym,... toutes ces plantes constituent des ingrédients essentiels dans de nombreuses traditions culinaires, tant pour leur saveur que pour leurs propriétés digestives.
La plupart des herbes à feuilles améliorent en effet la digestion, en stimulant la production d’enzymes qui contribuent à décomposer les aliments gras et à faciliter leur digestion.
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